366 réels à prise rapide

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lundi 12 février 2024

12 février - Aujourd'hui l'imprévu

Journée rude physiquement, parce que le week-end n'a duré qu'un jour, que je me suis réveillée dans la nuit, que le trajet est plus long que d'habitude cette semaine, que je suis restée plus longtemps au boulot parce que les enfants sont partis et qu'il n'y a pas d'impératifs de ce côté, que je me suis tapé les heures de pointe dans le métro, que j'ai mes règles et qu'elles me tabassent pas mal.

Dans la tête ça va. J'ai eu des conversations intéressantes avec mes collègues, j'ai avancé sur un truc qui me stressait un peu, et mon cours s'est bien passé ce matin, même s'il s'est terminé sur une petite colère.

Et les rayons de soleils imprévus, les petites touches jaunes des jonquilles sur le chemin, les petites voix excitées de mes enfants au téléphone, tout ça était joli à regarder et écouter.

vendredi 9 février 2024

9 février - Aujourd'hui véhicule

Ce soir j'ai essayé d'expliquer au Moineau pourquoi la maîtresse avait écrit sur son bulletin scolaire qu'elle était "un élément moteur dans la classe". J'ai évidemment utilisé une métaphore à base de voiture.
Elle m'a demandé de lui expliquer autrement, sans voiture. Du coup j'ai cherché autre chose qui avance avec un moteur, elle m'a dit, "MAIS NON, pas avec un véhicule!!"

(Et ben c'est pas si simple, figurez vous ...)

lundi 5 février 2024

5 février - Aujourd'hui vêtement

Les enfants ont reçu un certain nombre de nouveaux vêtements hier (des cadeaux de Noël des grands-parents, acheminés depuis Cannes par un de leurs oncles, qui a mis un moment à nous les apporter). Parmi eux: des nouveaux manteaux bien chauds, que les deux ptits piafs avaient très hâte de mettre ce matin. Ils sont donc partis à l'école tout fiérots, et le papa de T., une copine du Moineau avec qui on fait souvent le chemin de l'école, a remarqué le manteau de ladite Moineau, et lui a fait un compliment.
Et mon fils, d'aller à la pêche illico "Et mon manteau, à moi, il est joli?" (Le papa de T. a dit, "très, et surtout, tu as un magnifique bonnet").

C'est un truc pas simple à enrayer, le fait que les filles sont souvent complimentées sur leurs tenues (avec la pression sous-jacente qui peut aller avec) . Et c'est pas simple non plus pour les (petits) garçons de l'être beaucoup moins (bon, mon fils n'a pas de mal à aller réclamer les compliments alors ça va :) ).

4 février (en retard) - Aujourd'hui ça me regarde

Hier, je n'ai pas fait cette note, et je n'ai pas eu le temps de faire un rattrapage aujourd'hui.
Je pourrais faire une pirouette en mode "Et les raisons ne regardent que moi", mais... J'avais juste pas beaucoup d'inspiration hier, et pas du tout de temps aujourd'hui :)

samedi 3 février 2024

3 février - Aujourd'hui question idiote

Je suis prof. "Il n'y a pas de question idiote" est une phrase que je ne prononce pas tant que ça, mais qui fait partie de ma posture d'enseignante. Je ne suis pas là pour juger les questions de mes étudiant·e·s. Je suis là pour y répondre, si je peux, et pour essayer de les orienter dans une meilleure direction, quand je ne peux pas.

Je m'efforce, globalement, d'avoir la même posture dans la vie, avec les gens que je côtoie. Ça sert à rien, de mépriser les gens pour leurs questions, si?
Non.
La plupart du temps, d'ailleurs, ça ne me coûte absolument pas. Ça ne me demande pas d'efforts.

Mais purée, parfois, y a des exceptions.
Je ne me reconnais pas des millions de qualités, mais franchement, le fait d'arriver à répondre calmement à certaines des questions de certain·e·s de mes collègues... y a des fois, je mériterais une médaille.

vendredi 2 février 2024

2 février - Aujourd'hui toujours par deux

Les déguisements, les compotes à boire, les livres, les bonbons, les brosses à dents, les écharpes faites par Mina, les bols décorés, les gourdes, les casques de vélo, les baumes à lèvres décorés de héros de dessins animés achetés à prix d'or à la pharmacie, et j'en passe...

C'est toujours par deux.
Pas de jaloux.

Aujourd'hui, la complicité, les photos avec Toko la mascotte de l'école, les dessins, les disputes, la course nocturne dans la cour sombre de l'école entre les œuvres éclairées qu'on venait admirer, les andouilleries pendant que Papa essaye de se concentrer, c'était à deux, aussi.

Beaucoup de réminiscences de ma propre fratrie, en regardant ces deux-là cheminer ensemble.

jeudi 1 février 2024

1er février - Aujourd'hui coup

Coup de vieux: j'ai les cheveux de plus en plus gris, et l'air très fatigué.

Coup de pied au cul: Nawimba peut s'occuper des enfants ce matin. Allez, je pars plus tôt, j'aurai de la marge en arrivant au boulot, ce sera bien.

Coup de gueule: deux photocopieuses sur trois en panne le matin, des ordis installés en décembre, bidouillés par un gars du service informatique pendant toute la journée lundi, qu'on arrive pas à redémarrer: je voudrais pouvoir bosser avec du matos qui marche.

Coup de pression: l'ancienne présidente de mon établissement me voit dans l'équipe de direction d'ici 4-5 ans et me tresse des couronnes de fleurs. C'est à la fois très valorisant et terrorisant.

Coup de stress: je réalise qu'une collègue qui doit s'occuper d'un truc important pour mon département n'a pas été mise au courant (ni par moi, ni par le service concerné),et que ça commence à urger. Je la choppe dans un couloir, elle n'est pas ravie, mais on se quitte quand même en souriant, j'espère que ça va aller.

Coup de pouce: les intervalles entre les cours, une partie des mails sont passés à aider des collègues. Parfois, mais c'est plus rare, c'est les autres qui m'aident.

Coup de boost: mes étudiants sont merveilleux, les cours me donnent de l'énergie. Ca me rappelle que j'aime mon boulot, c'est chouette.

Coup de mou: la retombée après les cours, quand même, est rude.

Coup de blues: la séance psy est, comme toujours, très intéressante, mais ça brasse.

Coup de cœur: ma fille a appris à faire des petites danseuses en papier d'aluminium pour un projet à l'école, elle m'accueille avec une de ses créations dans les mains quand je rentre. C'est vraiment très joli.

mercredi 31 janvier 2024

31 janvier - Aujourd'hui moment lumineux

Journée un peu vasouillarde aujourd'hui, parce que le Moineau et moi sommes malades, et que la nuit a vraiment été mauvaise. J'ai réussi à bosser, quand même, plutôt mieux que d'autres mercredi.

Quelques chouettes moments, quand même.
Des rires au milieu des quintes de toux avec ma fille à 2h du mat, puis en fin d'aprèm, en parlant de son frère mignon-couillon.
Une belle lumière sur le jardin ce matin, par la fenêtre de la cuisine, et par celle du bureau où je bossais.
La satisfaction d'obtenir ce que je veux de la part de collègues pas toujours simples, d'arriver à se mettre d'accord sans heurts, de ne pas avoir besoin de passer en force.
Le plaisir à voir les jolis, économiques et ingénieux "bateaux à voiles" que mon fils à fabriqué avec un jeu de construction reçu à Noël.
Une sieste sans interruption, et un petit moment de quiétude au réveil. L'explication que je lui ai donnée sur ce qu'était le fierté, en voyant son sourire quand il a réussi à finir un puzzle un peu compliqué. Il m'a dit que c'était de la joie, je lui ai dit qu'il y avait différents types de joie.. C'était joli.

mardi 30 janvier 2024

30 janvier - Aujourd'hui oublié

Je me laisse pas mal déborder par les petites choses du boulot, ces jours-ci. J'oublie de trucs, je laisse passer des balles. Une réponse à un texto par ci, un mail par là, un tableau à renvoyer avant le tant. Rien de dramatique pour l'instant, mais je sens que même si elle m'a permis de me reposer, la période "un peu tranquille" de la fin décembre et du mois de janvier a eu un effet de relâchement. Je suis moins dans le contrôle que quand j'étais sur les rotules en fin de semestre. C'est à la fois bien et un peu emmerdant.

Je vais essayer de me réorganiser, sans me crisper. Un petit exercice de funambulisme, encore, ça...

lundi 29 janvier 2024

29 janvier - Aujourd'hui une princesse

Mes gamins ont évidemment choisi le soir où j'étais seule avec eux, pour se lancer dans une grande série de questions sur "comment on fait les bébés?". Et ce, évidemment, 5 minutes avant l'heure du coucher.
Le petit s'interrogeait juste sur : comment la graine du papa se retrouve dans le ventre de la maman?
Bon, ça, ça va, je gère, j'avais déjà eu cette conversation avec la grande.

Sauf que du coup, elle, elle en a profité pour choper la balle au bond, et pour poser des questions techniques très (TRÈS) précises. Et elle était à deux doigts de faire se déculotter son frère pour comprendre comment ça marche ce bouzin là.

J'ai fini par éluder les questions les plus gênantes/compliquées, et par faire obliquer la question sur le consentement. Pas envie que le gamin tente de mettre en application son tout nouveau savoir sur ses copines d'écoles. Globalement ça avait pas l'air de lui sembler très ragoûtant, cette affaire là, donc je suppose qu'on est tranquille pendant quelques années. On a conclu que son zizi servirait surtout à faire pipi pendant encore un petit moment. J'ai pas insisté sur les usages récréatifs, je pense qu'il les connaît déjà un peu, on en parlera s'il veut, mais là ça faisait déjà beaucoup pour une soirée.

C'est d'ailleurs lui qui m'a sauvée, in fine, en me demandant comment la petite Sirène faisait pipi. On a donc fini la conversation par quelques envolées sur les modalités excrétatoires de la pauvre Ariel, et on s'est demandé aussi si pour les bébés, elle faisait plutôt comme les mammifères ou comme les poissons.

Et ensuite tout le monde au dodo.

Pfiou.

dimanche 28 janvier 2024

28 janvier - Aujourd'hui bu

Mon principal objectif aujourd'hui aura été de réduire mes maux de crane et de dos.

4 thés, une tisane, beaucoup de flotte, une sieste, deux doliprane, un ibuprofène, une douche et une bouillotte plus tard, ça va plutôt mieux.

Tant mieux, parce que mon mec est parti passer l'agrèg, et je suis seule avec mes ptits pioupious pendant deux jours. Entre ça, la reprise des cours, la convocation pour une enquête administrative que je crains un peu, et les possibles problèmes de transports du fait du blocage de Paris par des agriculteurs en colère, le début de semaine ne sera pas de tout repos.

Quand faut y aller, faut y aller...

samedi 27 janvier 2024

27 janvier - Aujourd'hui journée des pieds

Une notification parfaitement incongrue tôt ce matin sur mon téléphone: elle m'informait que j'avais fait zéro pas dans la journée. Je n'avais pas encore mis le pied par terre, évidemment.

Une fois levée, j'en ai fait quelques uns, quand même, de pas. Deux allers-retours à la pharmacie, un chez le médecin. Juste ce qu'il faut pour s'occuper un peu de moi (et ça a suffi à me fatiguer. Le semestre avec 4 ou 5 aller-retours à Paris par semaine va être rude, je le sens). Mes pieds, au moins, n'ont pas mal ces jours-ci, et j'avoue que c'est un soulagement.

Ma fille a passé une partie du dîner à se demander si ses mains ressemblaient à des pieds, ou si c'était plutôt ses pieds qui ressemblaient à des mains. L'air dégoûté de son père (qui déteste les pieds, allez savoir pourquoi) ne l'a pas beaucoup dérangée dans sa réflexion, et l'ensemble de la scène était assez comique, je dois dire :)

vendredi 26 janvier 2024

26 janvier - Aujourd’hui numéro en couleur

"Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, Violette, Violette
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, Vi-o-lette!"

Mon fils chante souvent cette chanson, et ça m'émeut, parce que c'est une chanson d'enfance de ma Maman.

jeudi 25 janvier 2024

25 janvier - Aujourd'hui ce qui vous empêche d’écrire

Le môme à la maison pour cause de grève, le mal de gorge et le mal de tête, la fatigue, les mails incessants. C'était pas parti pour être une bonne journée d'écriture. Sans compter que la rédaction d'un article, c'est toujours compliqué pour moi, et que là, c'est en anglais, ce qui rend ça encore plus ardu.

Mais j'ai réussi à avancer un peu. Et les jours comme ça, il n'y a pas de petites victoires.

mercredi 24 janvier 2024

24 janvier - Aujourd'hui c'est long

- "Maman, elle est petite la baignoire!"
- "Ben, pas tant que ça, quand même. Tu voudrais une piscine?"
- "Noooon. Mais elle est petite, la baignoire, mon corps il la remplit presque."
- "Tu sais, c'est pas la baignoire qui rapetisse, c'est toi qui grandis :)"

C'est que c'est de plus en long, cette petite bestiole.

mardi 23 janvier 2024

23 janvier - Aujourd'hui mélange

J'ai peint un peu ce soir. Pas très contente du résultat. Les ne ombres sont pas justes sur l'un, et il y a eu des coulures sur l'autre parce que la feuille à gondolé.

Mais c'était agréable de jouer à nouveau avec les couleurs. Des bleus froids, et un tout petit peu de rose très vif dans un cas, pour réveiller l'ensemble (qui ne rend évidemment rien sur les photos, parce que grmmmbll.)

lundi 22 janvier 2024

22 janvier - Aujourd'hui force (ou: l'espoir de l'arc-en ciel)

Mon fils aime les chiffres, et les supports sur lesquels il y a des chiffres. Pendant quelques semaines, il a eu une passion pour les calendriers, et il est en train de glisser vers les thermomètres. Il guette donc à intervalles réguliers celui qui indique la température extérieure, et a été excessivement content de voir 10,9 degrés Celsius s'afficher ce matin. Il a bien compris que c'était beaucoup plus chaud que ces derniers jours et a donc commencé à sortir sa casquette et ses lunettes de soleil pour aller à l'école.

J'ai réussi à lui faire troquer la casquette pour un bonnet, en arguant que certes, c'était encore assez chaud, mais pas "chaud comme l'été", juste "chaud comme un hiver chaud". En revanche, il n'a pas voulu en démordre pour les lunettes de soleil, qu'il a quand même consenti à emporter dans son sac, et pas sur son nez.

Et malgré mes remarques répétées sur le fait qu'il allait faire gris et moche, aujourd'hui, il a disserté pendant tout le trajet vers l'école sur ce qu'il allait faire quand le soleil arriverait. C'est une de ses forces, à mon fils, un truc que j'admire beaucoup, même si ça m'agace. Il ne changera pas d'idée juste parce que quelqu'un d'autre essaye de le convaincre. Il doit être convaincu par les faits. Donc moi, je lui disais "tu sais, il va faire gris, peut-être pleuvoir", et lui, après avoir mis ses gants, quand même, parce que ohlala il fait un peu froid, lui me parlait d'arc-en-ciel, quand le soleil allait briller en même temps que la pluie.

Et devinez quoi. En début d'aprèm, il y a eu du soleil. Avec cette lumière d'hiver très particulière, très jaune, sous les nuages. Alors, en l'honneur de mon fils et de sa foi inébranlable du matin, je suis sortie, et j'ai fait le tour de la maison, en cherchant l'arc-en-ciel. Je n'en ai pas vu, mais il y en a certainement eu à un moment, parce qu'il pleuviotait, et le soleil jouait dans les gouttes. J'en ai profité pour faire mon premier tour de jardin depuis... une éternité. C'était bien.

Je pourrais faire une conclusion un peu moisie sur le soleil après la pluie, dans la vie. Y a plein de gens dans mon entourage à qui j'ai envie de dire des trucs comme ça en ce moment, parce que ça va pas fort. Mais c'est un peu rebattu comme image.

Ce qui me reste de ce moment, en revanche, c'est que mon fils de quatre ans a parfois une bonne influence sur moi, et que je ne suis pas obligée de penser que le rapport de formation/ d'éducation est à sens unique. Et ça me réjouit, vraiment.

dimanche 21 janvier 2024

21 janvier - Aujourd’hui dégoût et des couleurs

Je suis, à moitié fascinée, à moitié dégoûtée le dernier feuilleton à épisodes made in Mediapart. Pour les gens qui arriveraient sur ce billet après quelques mois ou années: il s'agit des différentes révélations de Mediapart et Libé concernant la nouvelle ministre de l'éducation nationale (entre autres), Amélia Oudéa-Castera. J'oscille, selon les moments et les gros titres, entre la colère, le rire sardonique et la curiosité anthropologique. La ligne de défense initiale (sur le fait d'avoir mis ses enfants dans le privé) était en gros "chacun son choix, les goûts et les couleurs, tout ça".

Et, en réalité, oui, je peux l'admettre. Tout le reste (la diffamation des collègues, le mépris pour le public qu'elle est censé représenter comme ministre, le rapport sur Stanislas et les horreurs qui y sont proférées enfin dévoilé, etc..) est plus dur à avaler. Mais surtout, il y a cette impression que l'expression "on ne vit vraiment pas sur la même planète" prend chaque jour de la réalité. J'ai même vu passer un article qui semblait indiquer que la nana n'avait pas *idée* qu'on puisse porter des baskets/des sneakers en dehors d'une activité sportive. C'est complètement trivial, hein, c'est rien du tout comparé à tout le reste, mais j'ai bugué sur ce truc.

Sérieusement? D'OÙ sortent ces gens? Et qui pensent-ils représenter? (ou faire semblant de représenter, on se comprend).

C'est surréaliste.

samedi 20 janvier 2024

20 janvier - Aujourd’hui sans pitié

A la fin d'une longue conversation sur tout un tas de sujets pas très marrants, j'ai dit à ma fille un truc bateau mais qu'il est bon de lui rappeler régulièrement, je pense, parce qu'elle s'angoisse vite sur ça: "Même quand je me fâche contre toi, je t'aime quand même très fort, hein."

- "Mais t'es pas souvent très fâchée contre moi!"
- "Euh, non c'est vrai. Ben... alors, autre exemple, même quand je suis très fâchée contre ton frère, je l'aime quand même très fort."
- "Ouais, mais lui, il n'en a rien à faire!"

Ce qui est, ma foi... tout à fait vrai, la plupart du temps :)

Plus tard, on joue un peu à la bagarre en se boxant, et là: "Maman, t'es pas très forte à la boxe!"

Cette gamine, sous ses airs de petit ange super lawful, est sans pitié avec sa mère.

vendredi 19 janvier 2024

19 janvier - Aujourd'hui dilemme

Écrire en retard les billets manqués hier et avant-hier et les poster en douce en les antidatant? Ou assumer leur absence en postant des billets vides, voire rien du tout?

Dilemme.

(Solution, après une bien trop longue période de réflexion pour un sujet si trivial: en faire le billet d'aujourd'hui. Three birds, one stone :) )

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