Le centre du motif - Mot-clé - peur - Commentaires2024-02-12T21:20:01+00:00Nasiviruurn:md5:82943863dd76401711cd32c01a1f259fDotclearRibambelle d'amis - Nasiviruurn:md5:7a33a599053d48447a2f681eaa0c30702020-05-08T08:44:59+01:002020-05-08T07:44:59+01:00Nasiviru<p>Merci de ton long commentaire :) Je ne m'inquiète pas spécialement des jeux passionnés avec les amis imaginaires. J'ai juste l'impression que leur multiplication est un signe qu'elle ne va pas très bien. Je sais que ca calmera quand elle pourra reprendre une vie normale, et voir des gens..</p>Ribambelle d'amis - gildaurn:md5:44cc67ecaf50d425d0346138ca6a94252020-05-05T18:00:50+01:002020-05-05T17:00:50+01:00gilda<p>Ça me rappelle quand je "jouais aux animaux" enfant : des petites reproductions d'animaux (sauvages, domestiques et préhistoriques) auxquels j'inventais des histoires. Ça avait commencé plus tard (vers 5 ans), simplement parce que je ne disposais pas des accessoires et qu'avec les poupées s'était moins marrant. Au début c'était d'un peu de souffrance : celle de ne pas savoir encore lire et que personne ne daigne m'apprendre, mais ça n'a pas duré et ensuite c'était clairement pour tenter de comprendre le monde et les comportements des autres à travers les petites fictions. Très vite c'est devenu très élaboré et à mesure des achats (lors de cadeaux d'anniversaires, ou de voyages à Saint-Malo où une boutique en vendait) et ça constituait tout un peuple.<br />
La différence avec le processus de ta fille est qu'ils n'étaient pas mes amis, je n'étais pas dans les histoires, j'étais en position de narrateur "neutre", d'ailleurs certains épisodes se déroulaient d'une façon qui ne me satisfaisait pas comme si c'était les personnages et non pas moi qui décidaient (j'y pense quand tu dis qu'elle pleurait la mort du père d'un ami imaginaire).<br />
Un jour j'ai décidé que c'était bon, j'étais assez âgé, et que je pouvais arrêter.<br />
Je me souviens très bien qu'il n'y avait pas de souffrance, du tout. Je décompressais de mes journées. Les histoires m'amusaient beaucoup, même si elles étaient tristes. Zéro solitude, gros avantage, besoin de personne d'autre (ma sœur était trop petite pour jouer avec moi).<br />
Ça ne m'empêchait pas de jouer fort bien avec des vrais enfants quand on était en présence.<br />
Le seul problème c'était que j'étais de mauvaise humeur si l'on m'interrompait en pleine histoire (c'était comme de me réveiller brutalement).<br />
Le truc c'est peut-être que les interlocuteurs de son âge, quand il y a école et tout ça, ne sont pas à la hauteur. Je me souviens très très bien qu'au début de mes histoires avec les petits animaux, c'était parce que les adultes avaient leur vie et ne m'expliquaient pas assez, et que les enfants de mon âge étaient sympas pour des jeux pour bouger mais que leurs discussions me lassaient. Mes petits personnages étaient à la bonne hauteur. Ni trop comme des grands, ni trop comme des petits.</p>
<p>Voilà, si ça peut aider à ce que tu ne t'inquiètes pas.</p>
<p>PS : Je pense que jusqu'à l'âge de pouvoir lire ou aller jouer dehors, j'ai été très exaspérante pour mes parents.</p>